S’il est vrai que le travail pictural de cet artiste est constamment axé sur la lumière, il m’apparaît cette année que cette nouvelle lumière qui hante ses toiles est » une lumière venue d’en haut, une lumière venue d’ailleurs « avec tout ce que cela implique de mystique même si certaines des oeuvres peuvent dégager une troublante sensualité ou un délicat érotisme tendre.
Bouin sait nous faire entendre les voix du silence.
[ Gazette Hôtel Drouot 7 Mars 1997 – Marc Hérissé ]
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Stalder à Genève (Suisse), en Février 1997.
Les toiles ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Art Comparaison à Nantes, en Avril 1996.
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Cupillard à Grenoble, en Janvier 1996.
La figuration nocturne de l’artiste, est toujours porteuse de rêve et de mystère, mais, chez Bouin, jamais la réalité n’est élucidé par un quelconque « sfumato ». Elle baigne au contraire dans une lumière dorée. L’artiste semble nous dire : « vous qui cherchez un ailleurs, ne le cherchez pas plus loin: il est ici ». Car Bouin est le grand révélateur d’un insolite qu’il traque inlassablement au coeur d’un réalisme transfiguré.
Gazette Hôtel Drouot 2 Février 1996 – Marc Hérissé
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Visconti à Paris, en Février 1993.
X dans une équation symbolise toujours l’inconnue. Et ce qui m’a pour la première fois frappé chez cet artiste dont j’apprécie tant le travail, c’est qu’à son insu, un très grand nombre de ses oeuvres soient composées, tant à l’horizontale, qu’à la verticale, à partir d’une structure en forme de X précisément. J’y vois superstitieusement comme un signe secret au sein d’une oeuvre qui exerce une puissante attraction par son mystère. Il se passe apparemment peu de choses dans les toiles de Bouin et pourtant ces dernières nous interrogent. Dirai-je aussi qu’au sein de ces éclairages dorés, la matière fine et douce comme une peau, raffinée, où affleurent des transparences, est d’une superbe matité.
Gazette Hôtel Drouot 23 Février 1996 – Marc Hérissé
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Argo à Knokke -Zoute , en Juin 1995.
Lumière captive : en clair-obscur sensible, se découpent les compositions de Bernard Bouin. Si l’organisation de la toile s’impose en une certaine abstraction sereine, le figuration y est bien présente dans le sujet et le rendu des matières. La palette sobre, oscillant entre luminosité jaune et ombres grises, confère une atmosphère singulière qui le rapproche quelque peu de Chirico. C’est dans les natures mortes surtout que se confirme la qualité de l’expression…
Le Soir Bruxelles 7 juin 1995
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées rue de Seine dans la Galerie Visconti à Paris, en Février 1995.
…Quatre grandes toiles sur le thèmes des saisons dominent cette nouvelle exposition de l’artiste. Elles témoignent une fois de plus de son sens presque animal de la lumière. Mais ici le peintre sait exprimer toutes les lueurs du jour: éclairage rasant du matin pour le printemps, soleil abrupt de midi pour l’été, ombres roses du soir pour un contre jour d’automne, ou encore, pour l’hiver, mystère de la nuit dont il connaît si bien les sortilèges.
Gazette Hôtel Drouot 24 Février 1995 – Marc Hérissé
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées lors de l’évènement Linéart Art Fair à Gand (Belgique), en Décembre 1994.
Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Visconti à Paris, en Mai 1994.
Il me semble que cette année, Bouin est en train de prendre un tournant dans la mesure où, parfois il élude la représentation de la source lumineuse, pour ne plus s’appliquer qu’à l’essence même de la lumière. C’est le cas notamment dans plusieurs triptyques aux surprenantes solutions de continuité, dans lesquels les intervalles noirs font appel à la fois à la logique ou à l’imaginaire. Bouin a trouvé là une belle voie qu’il devrait continuer à explorer.
Gazette Hôtel Drouot 13 Mai 1994 – Marc Hérissé