J’ai rencontré pour la première fois Pierre Rosenberg au printemps 1995 au cours d’une exposition personnelle que je présentais à La Galerie Visconti. Il y était exposé ma première série sur les saisons réalisée dans l’esprit des « Quatre saisons » de Nicolas Poussin (Musée du Louvre). A cette époque, il était Président Directeur du Musée du Louvre et venait de faire une rétrospective sur Nicolas Poussin au Grand Palais à Paris.
La scénographie de l’exposition Chardin au Prado met en valeur la qualité de silence de cette peinture : un agencement de petites salles successives, une ambiance intimiste et les peintures présentées dans un accrochage assez aéré. Ainsi une toile sur un seul panneau lui donne une présence et une respiration remarquable.
A la fin de l’exposition j’ai eu le plaisir de voir, sur un même mur, trois natures mortes parmi celles que je préfère et dont j’ai les reproductions en permanence dans mon atelier. (voir photo ci dessous)
Après le vernissage, Pierre Rosenberg nous a demandé (Claudine m’accompagnait) ce que l’on pensait de l’accrochage. Il s’inquiétait aussi de l’accueil que ferait le public espagnol à cette très belle exposition….